Bellzouzou, Pensées profondes, livre XIII verset 126:
"Un blog, ce n'est pas ce qui vous arrive. C'est ce que vous choisissez de dire de ce qui vous arrive, et comment vous le dites."

Bellzouzou, Pensées profondes, livre XXIV verset 777:
"Tout est vrai, seul le reste est (peut-être) faux."

dimanche 25 février 2018

Hé hé.

C'est un fait, j'ai tout de même beaucoup moins à raconter depuis que Brisefer et Minipuce ont quitté la maison, sacrées sources d'inspiration tout de même, ces deux-là, hein. 
Tiens, d'ailleurs, pas plus tard qu'hier, alors que Minipuce, qui venait juste de rentrer à la maison pour les vacances et me maquillait les yeux (je sortais chez des amis et elle maquille comme même pas deux pros réunies, vous saurez tout, comme ça), découvrait une petite cicatrice que j'ai depuis toujours au coin de l'oeil, souvenir du jour où je suis tombée sur une fenêtre en faisant du trampoline sur mon lit et où selon ma mère j'ai bien failli devenir borgne pour toute la vie (vous saurez vraiment tout)(surtout sur la tendance à exagérer de ma mère).
Bref, elle me demande ce que c'est que cette cicatrice que t'as là, maman. 
Mais tu sais bien, je lui réponds, que c'est la cicatrice du jour où je me suis battue avec une fille qui voulait me piquer ton père, quand on était jeunzamoureux. 
Qu'est-ce que c'est que cette histoire, tu ne m'as jamais raconté ça. 
Maaaais, si: tu sais bien, la fille à qui j'ai arraché un bout d'oreille avec mes dents. 
(Croyez-moi pas si vous voulez, elle a bien attendu vingt secondes à me regarder avec des yeux de bovin avant de réaliser que je me foutais de sa goule, la pauvre.)

Je souhaite de bonnes vacances à ceux qui les commencent ou les poursuivent, quant à ceux qui reprennent demain, je dis simplement: la roue tourne, les amis, (hé hé.)

dimanche 18 février 2018

Vrac micmac et foutrac du dimanche soir, avec pas grand'chose à (dire) lire dedans.

- Au ciné, vu Jusqu'à la garde, assez bien, (et la scène finale m'a laissée pantelante); en revanche, le dernier Woody m'a grandement déçue, bavard, bavaaaard, et vite vu vite oublié, d'ailleurs pendant le film je pensais à mon dîner du soir, ce qui n'est jamais bon signe, convenez-en. Et dire que Brisefer m'en avait dit le plus grand bien... (Brisefer, il faut qu'on parle!). Comme je reste toujours sur ma faim depuis quelques années avec Woody, j'ai décidé que je n'irai plus. (Pour des raisons purement cinématographiques, cependant).

- Comme l'amour pour la vie ça dure jamais bien longtemps avec les écrivains non plus, mon troisième Philippe Jaenada, La petite femelle, m'a moins emballée que Sulak et La serpe. Je vous dis ça, mais j'ai beaucoup aimé tout de même, hein, je trouve les apartés et parenthèses de l'auteur toujours drôlissimes, et ça se lit comme du petit lait (700 pages, ah oui, quand même).  Et puis il y a eu Winter is coming, de Pierre Jourde, un livre difficile sur la mort du fils de l'auteur, poignant.
Pendant mes vacances, j'attaquerai le dernier Ferrante (hâte, hâte) et le dernier Lemaître (qui paraît-il est nul c'est l'aïeule qui me l'a dit) et tout ce que je trouverai de Jaenada (ah, ça, moi, quand j'aime c'est pas à moitié, c'est pas Mads qui dira le contraire.)

 -J'arrive bien après la bataille, je sais, n'empêche, avec Puceminus, on s'est mises à fabriquer notre propre pâte à tartiner, et vous savez quoi? c'est vrai, on dirait presque de la vraie, la mauvaise la très vilaine, sauf que la notre elle est mignonne comme tout et politiquement correcte, sauf pour ma taille de guêpe. Voilà, je fais ma danette depuis toujours et mon nuttruc depuis peu, fallait que je le dise, vu que j'ai pas grand'chose d'autre à dire.
Ah si: il semblerait qu'on m'ait pris un abonnement à la semaine de crotte à mon insu, ces derniers temps (on est prié de résilier bien vite, avec mes remerciements).

mercredi 14 février 2018

Ce midi, entre la poire et le fromage

Puceminus: Tu sais, j'ai suuuper bien réussi mon contrôle de S.V.T, celui où il fallait légender le pénis.

dimanche 11 février 2018

Y neige (plus)

Puceminus a séché deux jours pour cause de collège fermé et Minipuce est rentrée à la maison dès le jeudi après midi pour cause de lycée en panique Rentrez chez vous tout de suite, les internes, après les routes vont être bloquéééés  (ça, c'était après avoir reçu, le matin même, un texto qui disait Si à cause des conditions météorologiques vous ne vous sentez pas en sécurité pour venir au lycée, vous êtes autorisé à ne pas venir) c'est fou comme ça flippe dans le secondaire, alors qu'en primaire, on ne nous a rien demandé, et surtout pas si on se sentait en sécurité ou non, -vous pensez bien ce que j'aurais répondu.
Mais c'était pas perdu pour tout le monde, allez, Puceminus a profité de ses journées libérées pour convier ses copains à dévaler en luge notre descente de garage, the pente de garage à 45% et qui tourne (je te prie), célèbre au delà de l'Eure et du Loir. J'ai prié le petit Djésusse en combi de ski de velours de ne pas retrouver trop de cervelle écrasée sur le crépi de mon mur et fait sécher le soir gants moufles bonnets et chaussettes, que je me serais crue au ski, c'était dépaysant comme tout en rentrant du boulot.
Bon ben en attendant, y neige plus, et demain c'est école pour tout le monde, vu que tout le monde se sent bien en sécurité pour y aller, oh yeah.

mercredi 7 février 2018

Vrac, micmac et foutrac du mercredi soir tout plein de neige et tout décousu.

Il y a vingt et un ans moins quelques heures naissait Brisefer-mon-fils, je profite de ce qu'il lit ce blog à ses heures perdues (et quand il n'est pas occupé avec Touteminimignonne) (coucou, Touteminimignonne!) (elle lit aussi ce blog à ses heures perdues, spourssa) (quand elle n'est pas occupée avec Brisefer) (coucou, Brisefer!) (bon, j'arrête) pour lui souhaiter un peu à l'avance (mais avec ces quelques centimètres de neige qui désorganisent toute la France et parce qu'à marcher dans la neige on n'avance pas vite, je ne sais pas où je (j'en) serai demain soir à la même heure, alors je préfère m'y prendre à l'avance) un très joyeux anniversaire, mon fils.
J'en profite pour partager avec vous cette réflexion que je me faisais à l'instant (émue, la réflexion, quand je pense à mon Brisefer nouveau-né): les vingt quatre premières heures de sa vie, Brisefer n'a fait que dormir et n'a pas réclamé à manger (le truc de dingue, je me comprends). Et mon Brisefer, rien que pour toi (presque): au petit matin qui a suivi ta naissance, je me suis réveillée (tu ne pensais pas encore à manger, je dormais, figure-toi) en me souvenant que j'avais un tout petit bébé dans son berceau à côté de moi, et j'ai eu une bouffée de bonheur, comme jamais plus je n'en ai eu dans ma vie.

Aucun rapport avec Brisefer et son légendaire appétit, mais je tenais à vous faire savoir qu'il ne fait pas bon être inspecteur des services vétérinaires de par chez moi.


La mairie de Chartrescityville a publié tout à l'heure un communiqué incitant les familles à ne pas mettre leur enfant à l'école demain. Heureusement que j'ai lu jusqu'au bout avant de sortir me rouler nue dans la neige: les écoles resteront ouvertes néanmoins.

(et je me demande bien pourquoi, vu que les enfants doivent rester chez eux, hum.)
Je vous aurais bien proposé quelques images de Mads qui se roule nu dans la neige (j'ai été frustrée de roulage à poil dans la neige, on dirait), mais vous n'allez pas me croire: je n'en possède pas (et ça manque gravement à ma collection, on est bien d'accord).

samedi 3 février 2018

La longue et difficile histoire du manuel de français de CE2 (mais qui finit bien)(pour presque tout le monde).

Il y a peu, on m'a refilé un livre de français de CE2. 
J'ouvre une parenthèse. Les gens autour de moi, quand ils ont chez eux de vieux bouquins d'école de leur mioche quand il était petit, ils me les refilent. Les gens autour de moi = mes voisins, mes amis, la maman du GrantAmour de Minipuce. De vieux bouquins = des manuels de quand le gosse était au CE2, donc, alors qu'il entame sa troisième année de fac, genre. Pas vraiment de première fraîcheur, tu vois. Et qui ne me sont d'aucune utilité dans ma classe de mater, en plus. Mais il y a toujours des gens qui pensent qu'un vieux bouquin de français de CE2 qui pue la mort, ça doit forcément t'intéresser, juste parce que tu es instit, que veux-tu.

Je reprends: il y a peu, on m'a refilé un livre de français de CE2 dont j'avais rien à foutre, donc j'ai tenté de le refiler à copine F., qui enseigne en élèm, -la grande folle-, un jour où on allait boire un papo-thé toutes les deux dans notre endroit habituel.

Nan, parce que, j'ouvre une deuxième parenthèse, une instit ne jette jamais un manuel, petit malheureux, même pourri moisi et parasité, un manuel de classe ça peut toujours servir à quelqu'un (d'autre).


J'ai eu beau jouer l'enthousiasme du chouette cadeau que je lui faisais, Copine F, en voyant le bouquin, elle m'a fait sa tronche de Te fous pas de ma gueule, vu que c'est pas la première fois que j'essaie de lui refourguer un truc pas de toute première fraîcheur, et qu'elle les repère de très loin, parce qu'elle aussi, figure-toi, elle a tout un réseau de gens qui la harcèlent avec leur manuel de français de CE2.

Bref, Copine F., elle n'en a pas voulu, de mon livre. Même pour découper quelques exercices deci-delà, même pour en faire des ribambelles en art visuel, elle voyait bien que c'était un bouquin complètement naze, -le pauvre. Et comme il était un peu lourd, et qu'il prenait toute la place dans mon sac, et qu'elle ne voulait surtout pas s'en encombrer pour aller le jeter chez elle non plus, on a fait quelque chose de très mal, presqu'un délit dans notre profession, on l'a posé par terre discrètos dans un coin du salon de thé, on l'a abandonné là, on s'en est débarrassé salement. (En même temps, si ça se trouve, il y a quelqu'un qui aime bien le papo-thé et qui, si c'est pas de la chance, ça, a un mioche au CE2, c'est peut-être pas perdu pour tout le monde, hein, ce n'était pas si Mal que ça).

N'empêche, après le papo-thé, on est parti en catimini, tout en riant sous cape de comment on avait enfin réussi à se débarrasser de cette saleté de bouquin.

Hier, je retourne au même endroit avec Thémilia et copine N., et je suis pas plutôt entrée que la serveuse me saute dessus, rayonnante, Regardez ce que je vous ai mis de côté que vous avez oublié la dernière fois avec votre amie! Je ne sais pas si c'est à vous ou à elle, mais en tout cas, il vous attendait!
Vous pensez bien que je me suis empressée de dire que c'était à elle, et qu'elle viendrait le chercher elle-même, j'allais lui envoyer un texto pour la prévenir, elle allait être drôlement contente d'apprendre qu'on l'avait retrouvé.