Bellzouzou, Pensées profondes, livre XIII verset 126:
"Un blog, ce n'est pas ce qui vous arrive. C'est ce que vous choisissez de dire de ce qui vous arrive, et comment vous le dites."

Bellzouzou, Pensées profondes, livre XXIV verset 777:
"Tout est vrai, seul le reste est (peut-être) faux."

mardi 27 juin 2017

Tu vas visiter c'est le grand jour leur future classe de CP à la grande école avec tes élèves de grande section, et au moment où le grand portail électrique s'ouvre grand devant nous, le grand silence se fait soudain dans les rangs et la petite main que tu tiens serre encore un peu plus la tienne, J'ai peur, Maîtresse.

dimanche 25 juin 2017

Vrac micmac et foutrac du dimanche soir, en vite fait (pas super) bien fait

On savait l'aïeule à la pointe de la technologie, mais assister à son tout premier whats*app? avec sa petite-fille, ça vaut de l'or  (Démarrer un chat? DEMARRER UN CHAT? mais ça veut dire quoi, ça??et il faut regarder oùù? et pourquoi je me vois et je vous vois paaas??)

Brisefer qui nous a fait l'honneur de sa présence ce week end -et à chaque fois qu'il vient c'est fou je dois me réhabituer à son bordel un peu partout, à sa grosse voix et à son appétit d'ogre- est reparti pour de nouvelles aventures, Minipuce s'en est allée une semaine à la mer avec GrantAmour (courage, GrantAmour!) et Puceminus s'en va mercredi pour trois semaines au pays des dieux avec les aïeux, ça va être coolraoul un peu chez moi, mondieumondieu c'est pas dommage.

Pfff, mais c'est maintenant que je suis coolraoul, 
c'est tout. de. suite qu'il faut revenir, Sweetheart.


[PS: j'ai adoré Arrête avec tes mensonges de Philippe Besson, très belle histoire d'amour. Et puisqu'on parle d'amour, il y en a plein dans Yo tambien, film espagnol de 2010, qu'il faut voir absolument, si vous m'en croyez. Et l'aïeul vient de me prêter le dernier Vargas, je n'y suis pour personne dans les heures qui viennent.]

[PS2: dimanche prochain, j'ai du monde à la maison, qu'est-ce que je lui réclame, à votre avis??]

dimanche 18 juin 2017

Le bide.

Ce qui est quand même formidable, je vais vous dire, c'est de jouer notre pièce, objectivement la plusse drôle de tous les temps (au moins) un dimanche en plein air, en plein cagnard, devant un public qui n'a pas ri une seule fois, (nan pas. une. seule. fois), et peut-être même jamais souri (mais je ne saurais le jurer: je jouais avec le soleil dans les yeux et je transpirais des cils), nous a applaudi mollement avant de se précipiter sur le buffet et n'a laissé qu'à peine plus de 100€ dans le chapeau. Ce qui est formidable, vous disais-je, c'est de faire un (bon gros) bide, (le premier) (le seul, on espère, pour ne rien vous cacher) parce que ça arrive même aux meilleurs, il paraît.

N'empêche que pour la dernière de la saison, qui aura lieu dans quelques jours, on a décidé de ne prendre aucun risque et de placer les copains aux endroits stratégiques dans la salle, avec pour mission de rire de toutes ses ratiches comme une baleine bossue, à pleine glotte, à bedaine déboutonnée, à s'en décrocher les côtes et le râtelier, à s'en donner mal au bide.



Ami(s) chartrain(s), c'est ta dernière occase de rigoler.

dimanche 11 juin 2017

Vrac micmac et foutrac du dimanche soir.

Les mois de juin se suivent et se ressemblent, j'en ai bien peur ma pauvre Lucette, et je n'ai même pas le temps de venir me plaindre par ici, pour te dire. Pourtant j'en aurais des raisons de me plaindre, ah ça. Par exemple, j'étais d'accord pour aller voter aujourd'hui, mais les professions de foi que j'ai reçues cette semaine correspondaient à deux circonscriptions différentes (comme je ne sais pas de laquelle je fais partie, ça ne m'a pas gênée tant que ça, tu me diras) et le candidat écolo était celui du département voisin, carrément (là, j'ai bien vu qu'il y avait comme un souci); bref, je veux bien y mettre du mien et aller voter par 40° à l'ombre alors que c'est pas chrétien de sortir quand il fait si chaud, surtout pour aller voter, mais je voudrais bien savoir pour qui je vais bien pouvoir le faire (accessoirement).

Ce matin, j'ai dit à Puceminus que je partais faire un tour au (petit) bric à brac du quartier voisin, et je n'en suis revenue que trois heures plus tard, la faute que j'ai croisé à la queue leu leu tous mes petits élèves passés présent et futurs (on m'a présenté les petites soeurs), et que j'ai actualisé (longuement, donc) les derniers potins avec copine F.

Vois comme je deviens sage en prenant de l'âge la bedaine: il y a deux ans à la même époque je stressais parce que Brisefer passait le bac (je stressais à sa place, je veux dire), et aujourd'hui, à quatre jours de la philo de Minipuce je suis parfaitement sereine. (Elle hyperventile légèrement, elle, en revanche) (tu as relevé l'euphémisme, j'espère).

Son dossier d'admission en prépa, quant à lui, c'est pas un euphémisme, 18 (dix-huit) pages à remplir en 48 heures je vous prie, avec des questionnaires plus longs que mes bras, des enveloppes à ranger dans d'autres enveloppes sur lesquelles tu dois coller une feuille pré-remplie et cocher les papiers que tu as mis dedans, le truc de din-gue. La liste de suggestion de bouquins à lire pendant l'été, très mignonne elle aussi, je recommande, 18 (dix-huit) pages également (18, le chiffre magique cette année, assurément).

Avec mes petits élèves ces derniers temps, on a parlé de Thomas Pesquet, qui il est où il est ce qu'il fait et ils avaient pour consigne de regarder son retour sur terre vendredi dernier avec papa et maman à la télé. Lundi matin on en recause, tout le monde l'a vu et en est fort réjoui, tout particulièrement une petite qui me hurle dans les oreilles que Je l'ai vu, je l'ai vu, je l'ai vu!! et où tu l'as vu, cocotte? je lui demande. Elle tend le bras derrière elle: Ben dans le couloir, tiens! (ben oui tiens!)

Statistiquement, j'ai plus de chances d'avoir Mads ou Thomas Pesquet dans mon couloir?

mardi 6 juin 2017

wifi à tous les étages.

L'autre jour, l'Ours et moi on a fait une folie, (on a acheté une télé), (le truc de fou, hein). En rentrant à la maison, on a annoncé à Puceminus que dans quelques jours nous serait livrée une surprise. Evidemment elle a voulu savoir qui que quoi dont qu'est-ce, et de fil en aiguille, on a fini par lui faire croire que ce qu'on allait nous livrer, c'était un monumental arbre à chat de tout confort pour notre Minouchette, à plusieurs étages et à la pointe de la technologie. C'est quand on lui a parlé du wifi dans la chambre à coucher qu'elle a commencé à tiquer.