Bellzouzou, Pensées profondes, livre XIII verset 126:
"Un blog, ce n'est pas ce qui vous arrive. C'est ce que vous choisissez de dire de ce qui vous arrive, et comment vous le dites."

Bellzouzou, Pensées profondes, livre XXIV verset 777:
"Tout est vrai, seul le reste est (peut-être) faux."

lundi 22 octobre 2012

Qui demandez-vous?

A l'école, figurez-vous, on attend une nouvelle ATSEM incessamment sous peu, et on est un peu anxieux parce que l'ancienne était géniale, la suivante tout aussi géniale, c'est trop beau pour durer c't'histoire et (tous en choeur) on sait ce qu'on perd mais pas ce qu'on gagne dans l'affaire, pas vrai?
Bref, on était tous impatients de la rencontrer aujourd'hui, sauf qu'elle a eu un empêchement, ce qui peut arriver à tout le monde et qu'elle a  téléphoné pour nous prévenir- ce qui est indéniablement poli de sa part- qu'elle passerait plutôt vendredi,
Là où on a eu peur, c'est quand au téléphone elle a demandé à parler à Monsieur Guillaume Apollinaire*.


* le nom de l'école a été changé, tu penses bien, mais l'idée y est.
priez pour nous pour la suite, hein.

dimanche 21 octobre 2012

et ça continue, encore et encore (ce n'est que le début, d'accord d'accord)

 .
Brisefer n'en a pas cru ses oreilles tout à l'heure, quand il a entendu son père répondre à un brave gars qui arrivait au moment même où il refermait  le coffre de la voiture sur son butin et qui lui demandait gentiment si la cueillette avait été bonne
"nan,  j'ai pas trouvé grand'chose, c'est pas un coin intéressant, ici."
(on ne donne JAMAIS ses coins à champignons, tu me la copieras cent fois, mon gars).
 
 
Depuis quelques jours, je ne vois plus l'Ours, il est soit parti ramasser, soit dans la cuisine affairé à compter, nettoyer, découper, cuire ses champignons, les mettre en pot et dieu sait quoi encore, le tout en chantonnant.
(Remarque, j'ai la paix.)
(Le seul souci, c'est que ça pue dans toute la maison, et que j'ai l'odeur des champignons dans les trous de nez jour et nuit.)

samedi 20 octobre 2012

(c'est week end) allez hop, un défi.



Tiens, je lis à l'instant lors d'une de mes lectures inavouables -n'espère donc pas connaître ma source, mais elle est sûre-, que le duo -très, n'en doute pas- attendu de l'ami Johnny avec Céline Dion a pour titre: "l'amour peut prendre froid".
Je te jure. (Que c'est le titre du duo.)
Je te propose donc un défi: trouver encore plusse pourri comme titre, dans le registre des titres déjà bien pourris qui commencent par " l'amour peut" (l'amour peut sentir des pieds ou l'amour peut souffrir d'hémorroïdes, je fais confiance à ton sens de la formule).

mercredi 17 octobre 2012

...perd sa place (suite et fin)

Brisefer s'est lancé toutes épaules devant sur la porte pour l'enfoncer. On se serait cru dans un film. Sauf que la porte ne s'ouvrait pas d'un seul coup. Elle ne s'ouvrait même pas du tout, pour te dire. On entendait juste craquer bizarrement. Brisefer a dit que c'était ses épaules qui faisaient ce bruit et qu'il renonçait, parce qu'il avait mal et s'était probablement déboité les deux, au moins.

Ensuite il a annoncé d'un ton enthousiaste que la seule solution, c'était d'aller chercher de quoi démonter la serrure et c'est là je crois que j'ai huurlé nooon très fort et qu'il s'est fâché en disant que j'étais folle ou quoi je l'avais fait sursauter et que si je devenais hystérique il allait me laisser me débrouiller toute seule et on verrait, hein.
J'ai dit banco pour la serrure.
Une fois la serrure démontée, on ne pouvait pas ouvrir la porte pour autant, mais au moins on pouvait se voir par les trous et c'était rassurant, je trouve. Quand Brisefer a dit qu'en plus, il serait facile de glisser une paille à travers pour m'alimenter, j'ai été encore plus rassurée.

Sur ce, Brisefer a dit que comme j'étais rassurée maintenant et que c'était pas tout ça mais il avait une partie en cours, est-ce qu'il pouvait faire quelque chose pour moi avant de redescendre? Je lui ai demandé de me glisser mon classeur de photos de George nu, mais il était trop épais et ne passait pas sous la porte, et pas plus par le trou de la serrure hélas, ce qui était à prévoir, malheureusement.

En attendant le retour de l'Ours et sa légendaire ingéniosité, j'ai pris mon mal en patience et, toute frigorifiée de la voute plantaire que j'étais (car sans chaussettes, pardi, heureusement, j'avais le bulletin syndical que j'ai pu glisser sous mes pieds ), j'ai entrepris de nettoyer mes ouatères. Pour une fois que j'avais rien de mieux à faire, tiens, ça tombait bien. Ensuite, j'ai épluché le Cheval magazine de Minipuce, quelles friandises pour le cheval? comment faire une bonne litière à ton poney? ça m'a bien intéressée tout ça.
Quand j'avais envie de faire pipi, je ne me gênais pas.

L'ours a fini par rentrer, alors que franchement, c'était les deux premières heures qui étaient difficiles, là je commençais à m'habituer, presque.
Impressionnant de self control, -même vu de derrière-, il est allé chercher fissa sa clé à vélo multi usages et en moins de deux, deux heures et dix minutes après être entrée j'étais dehors, toute frigorifiée des panards, laissant derrière moi des ouatères plus ru-ti-lan-tes ça se peut pas.
Je sais tu es déçu que ça soye déjà fini (et que ça se finisse bien, je suis sûre), j'en suis bien désolée pour toi, mais moi j'étais plutôt soulagée pour te dire, la preuve: mes premiers mots de rescapée aux quatre qui m'attendaient derrière la porte furent: Vous m'avez manqué, ce qui est bien la preuve que j'avais quand même sérieusement songé y rester.

lundi 15 octobre 2012

Qui va à la chasse..(to be continued)(feuilleton passionnant)

Figurez-vous mes zamis, que l'autre jour, il m'est arrivé ce que je redoutais le plus au monde qu'un jour il m'arrivât: je suis restée coincée dans les cabinets.
Autant vous le dire tout de suite, il y a des antécédents dans la famille, je n'en avais encore jamais parlé parce qu'on a tous sa petite pudeur, mais sachez que dans ma jeunesse j'ai vu mon père coincé et désespéré démolir la porte des ouatères au marteau. Je crois pouvoir dire que c'est une des très rares fois où je l'ai vu perdre ses nerfs, le pauvre, il était tout malheureux. Ma mère aussi, à cause de la porte. (C'était pourtant elle qui lui avait passé le marteau à travers la fenêtre, tu me diras, avec un peu d'imagination, elle aurait dû savoir à quoi s'attendre.)
 
Bref, je suis restée coincée dans les cabinets.
Coincée du genre complètement coincée parce que le verrou était bien tourné dans le bon sens (j'ai vérifié, tu penses), mais que j'avais beau appuyer sur la poignée, je sentais bien que le ressort était tout mourru là comme ça tout de suite sans prévenir. Maintenant je sais que si le verrou de ta porte marche très bien ( pas comme le jour où mon père  a eu son souci, si tu veux tout savoir), tu peux rester coincée dans tes ouatères quand même à cause de la poignée, et c'est con à dire mais  je n'avais jamais envisagé ne serait-ce que l'ombre de cette hypothèse et je suis sûre que toi non plus, alors si tu veux mon avis, tu ferais bien de regarder les choses en face dans la vie, je dis ça pour toi, hein.

La première chose à laquelle j'ai pensé c'est: Misère, il n'y a pas de fenêtre dans mes ouatères comme dans ceux de quand j'étais petite et par conséquent personne ne pourra me passer de marteau,  la seconde: Boulencrotte, il n'y a presque rien à lire ici, juste le bulletin syndical et Cheval magazine merci bien, la troisième: Heureusement que dans mon grand malheur je ne suis pas toute seule à la maison et la dernière avant de m'évanouir fut: (l'Ours étant à la piscine avec les filles) C'est bien ma veine, il n'y a que Brisefer qui puisse me secourir ( s'il s'appelle Brisefer ce n'est pas pour rien, il pourrait faire encore plus de dégats à ma porte qu'avec un marteau, crois-moi.)
 
Comme je n'étais pas en mesure de faire la difficile, j'ai appelé Brisefer quand même. Foooort, parce qu'il était devant son ordi. Avec le casque, hein.
Et loooongtemps, parce qu'il a d'abord fallu argumenter thèse antithèse synthèse et parasynthèse que l'heure était grave et le motif tout à fait justifié de lui faire interrompre son jeu et monter à l'étage. Il a fallu que je lui laisse le temps de sauvegarder sa partie, de monter nonchalamment l'escalier, puis de se pisser dessus de rire derrière la porte à l'idée que sa mère était coincée dans les chiottes.
Autant vous dire que je l'ai immédiatement privé d'ordi à vie, mais j'ai décidé que j'attendrai un peu pour le lui dire.
 
[à suivre.....
tu ne crois  pas que je vais tout te raconter tout de suite, pour une fois que j'ai quelque chose à raconter (et quelle chose, hein?) alors que je suis interdite d'ordi en principe, la cause à mon soulèvement de rétine qui court toujours il te remercie?]

 
 

dimanche 14 octobre 2012

Bonne pêche.

 
Et la dernière de Bellzouzou l'aïeule, à qui je parlais au téléphone tout à l'heure
de la délicieuse omelette qui se préparait:
 "faites en sorte qu'il y en ait au moins un parmi vous qui n'en mange pas,
 histoire que vous ne soyiez pas tous morts demain matin!"
(elle est drôle, ma mère.)
 
Allez, demain, je vous parle de chasse ( pas celle que vous croyez).

dimanche 7 octobre 2012

les instits

y surveillent pas pendant  la récré- par rapport au nombre d'heures qu'ils font, qu'est-ce qu'ils sont bien payés, les instits quand même, je veux dire: leur taux horaire, c'est whaou quand on y pense!!- ils travaillent combien d'heures en tout, déjà, par semaine, 24, c'est ça, payées 35 ben voyons? - y respectent pas les mesures de sécurité pendant les sorties scolaires, la preuve: y se mettent pas systématiquement des deux côtés de la chaussée pour faire traverser les gosses - ils savent même plus pourquoi ils font grève tellement ils en font - c'est même pas sûr qu'ils aiment les gosses, en plus  - y veulent pas s'emmerder à habiller les petits pour la récré, les bonnets et les écharpes y leur disent de les laisser au porte-manteau, les anoraks y s'emmerdent pas à les attacher, faut pas chercher plus loin pourquoi les gosses y sont toujours malades - et leurs vacances, parlons-en de toutes leurs vacances y doivent même pas savoir quoi en foutre tellement ils en ont - de toute façons, c'est pas avec ce qu'ils gagnent qu'ils peuvent en profiter, de toutes leurs vacances, hein - les enfants d'enseignants c'est normal qu'y réussisssent mieux à l'école y zont les codes y connaissent le système y sont favorisés- pis avec tout leur temps libre, y peuvent bien les aider, leurs gosses, à faire leurs devoirs -et ils trouvent encore moyen de se plaindre, en plus.
 

mercredi 3 octobre 2012

En vrac et pas rangé dans les coins sombres

Puceminus l'autre jour, elle m'a impressionnée voyez vous, parce qu'elle était capable de me résumer les détails du texte donné par la maîtresse en devoir du soir, Olympie, 800 et quelques avant le petit Jésus, les premiers jeux auxquels les femmes n'étaient pas conviées, toussa et que je me disais qu'elle en savait fichtre bien plus que sa propre mère son frère aîné tiens par exemple, jusqu'à ce qu'elle ajoute, balayant d'un revers de main ma réflexion selon laquelle c'était quand même bien dommage que les femmes aient été exclues des Jeux en me disant "ben écoute: elles pouvaient quand même les regarder à la télé, hein, c'est pas si grave".

Nous avons appris la disparition brutale de l'ancien prof de flûte de Minipuce, celui qui lui a tout appris, à lire ses premières notes, à bien tenir son engin (je parle de la flûte de ma fille), à se tenir droite, à respirer à sentir à compter jusqu'à trois; 'il n'était plus son prof depuis plusieurs années, mais Minipuce l'avait adoré et parlait régulièrement de lui avec un souvenir ému. Eh bien croyez-moi si vous le voulez, apprenant sa mort, sa réaction immédiate juste après un "nooon" attristé, fut: "mais bon sang ça pouvait pas être Monsieur (son prof actuel)( qui soit mort a-t-elle voulu dire), ça m'aurait bien arrangée, ah ça oui".
 Ma fille aînée est un monstre, ça se confirme.

Ce matin, j'ai pressé Puceminus pour qu'on soit à l'heure, pour une fois, au cours de solfège. Pour une fois, nous l'étions, il était 10 heures - 10, je l'ai laissée devant la porte en lui disant fièrement, tu as le temps, le cours ne commence que dans 10 minutes, ce à quoi Puceminus a répondu que chouette, pour une fois elle allait avoir une bonne place. En réalité, le cours commençait à 10 heures et demie comme tous les mercredis et nous étions vraiment en avance, hein. (Et Puceminus a eu une vraiment bonne place, du coup.)

Un peu plus tard, récupérant mon vélo, j'ai suis tombée nez à nez et ce n'était pas désagréable du tout avec un très bel et jeune homme, absolument r. a. v. i. de me voir lui aussi, vu que j'avais attaché le guidon de son vélo en même temps que le mien.
(Ben tout ça pour vous dire que j'ai pas bien les yeux en face des trous, je crois).



A part ça pas grand chose, mes zamis, c'est l'automne qui frappe à notre porte et vous savez quoi? j'ai rallumé mon chauffage, (Bellzouzou l'aïeule, sors de mon corps, je te prie!)