Bellzouzou, Pensées profondes, livre XIII verset 126:
"Un blog, ce n'est pas ce qui vous arrive. C'est ce que vous choisissez de dire de ce qui vous arrive, et comment vous le dites."

Bellzouzou, Pensées profondes, livre XXIV verset 777:
"Tout est vrai, seul le reste est (peut-être) faux."

vendredi 30 septembre 2011

(dans la) cours, Forrest, cours!

Des fois je me dis que dans l'exercice de nos fonctions, pauvres enseignants que nous sommes, nous sommes amenés à devoir gérer des situations particulièrement délicates. Un collègue vient de me raconter qu'il avait récemment reçu une mère d'élève venue se plaindre que son fils ayant trop d'amoureuses le poursuivant pour l'embrasser dans la cour ne pouvait, pauvre de lui, plus jouer.
Au mot près, c'est ce qu'elle a dit.
Mon collègue a, -comme je l'aurais fait également, n'en doûtez point-, pris la chose à la rigolade, rétorquant que c'était là la rançon de l'amour gloire et beauté, mais comme la mère n'avait vraiment pas l'air de plaisanter, il a dû se résigner à réunir les filles de sa classe et à leur demander les yeux dans les yeux de ne plus courir après le pauvre garçon pour l'embrasser.

vendredi 23 septembre 2011

La question philosophique du jour.

C'est Puceminus qui te la pose, et du ton sur lequel elle te la pose (yeux au ciel, ton irrité, figure de mégère), elle te donne même la réponse dedans.
[la scène se passe le matin juste avant de partir à l'école, devant le miroir de l'entrée où je me coiffe rapidement, mais pas assez au goût de Puceminus, qui a toujours la pétoche d'arriver en retard, bien que nous soyons toujours les deux premières à la grille, ndlr]
" Non mais MAMAAAAN!!!!! qu'est ce qui compte dans la vie??? la beauté ou l'école???"

mardi 20 septembre 2011

Cannibales, va!

Après les bébés sous le fer à repasser,
(Et quand je me suis indignée qu'on puisse mettre le bébé dans le four, y m'ont dit "meuh non, maîtresse, c'est le micro-ondes".)

mardi 13 septembre 2011

Nicolas, Eudes, Joachim, et les autres.

J'ai cette année une classe de garçons. Si. Quand sur 24 élèves tu n'as que 7 filles, dont une qui compte pour 3 gars au moinsse, tu peux parler d'une classe de garçons, je pense. Attention, j'ai rien contre les garçons, hein. Les garçons, c'est très mignon. Surtout ceux de ma classe, qui au coin-jeux te repassent les vêtements du bébé directement sur le bébé quand ils ne sont pas occupés à se taper sur la tronche avec les fers à repasser justement. Et dont le jeu le plusse préféré consiste à se glisser sous chaque main une petite voiture, prendre son élan puis plonger sur le ventre à travers la classe le plus loin possible, mains en avant en glissant sur les voitures, donc (jeu que, en vérité, je trouve personnellement HY-PER-SYM-PA, mais pas dans ma classe, bande de loubards, quoi).